Pour info.
L'homme est-il un animal comme les autres ?
Présenté par l'EXCELLENTICIME... Daniel Mercier.
Sujet en lien avec le spectacle "Voyage musical de Darwin."
Il aura lieu exceptionnellement à 16H30 pour permettre aux participants qui le souhaitent de manger sur place et/ou d'aller au spectacle à 20H30
Pour plus d'infos c'est ici :
https://scene-de-bayssan.herault.fr/agenda/3174/1090-cafe-philo-l-homme-est-il-un-animal-comme-les-autres-de-daniel-mercier.htm
Deux questions en une : en quoi est-il souhaitable ? Jusqu’où est-il souhaitable ? Le doute est constitutif de la philosophie parce qu’il est inséparable de la pensée même. On connaît la formule de Socrate : « tout ce que je sais, c’est que je ne sais rien », mais aussi celle du scepticisme de Montaigne « Que sais-je ? », plus radicale encore puisque je suis même incertain de ce que je sais ou pas... Le doute portant sur des évidences perçues qui se révèlent souvent être de fausses évidences est bien le propre d’une pensée qui refuse de s’habituer ou de s’assoupir... L’apparente évidence des choses finit par faire en sorte qu’on ne les voit plus, et de la même façon, l’apparente évidence des idées fait qu’on ne les pense plus... D’où l’intérêt d’une pensée qui « torpille » ces fausses évidences, à l’instar de la démarche socratique. Mais jusqu’où ? Quand il s’agit de vivre, nous ne pouvons douter sans cesse ... Comment peut-on concilier les exigences du doute et les impératifs de l’action ? Le doute ne doit-il pas précisément servir à établir des vérités, donc à ne plus douter ? Que penser alors du scepticisme, pour qui le doute n’est pas seulement un moyen mais surtout une fin, et conduit peut-être au nihilisme ? Mais est-ce possible de sortir d’un certain scepticisme ? Y a-t-il des arguments légitimes contre lui?
En savoir plus :
https://www.cafephilosophia.fr/sujets/le-doute-est-il-toujours-souhaitable/
Deux questions en une : en quoi est-il souhaitable ? Jusqu’où est-il souhaitable ? Le doute est constitutif de la philosophie parce qu’il est inséparable de la pensée même. On connaît la formule de Socrate : « tout ce que je sais, c’est que je ne sais rien », mais aussi celle du scepticisme de Montaigne « Que sais-je ? », plus radicale encore puisque je suis même incertain de ce que je sais ou pas... Le doute portant sur des évidences perçues qui se révèlent souvent être de fausses évidences est bien le propre d’une pensée qui refuse de s’habituer ou de s’assoupir... L’apparente évidence des choses finit par faire en sorte qu’on ne les voit plus, et de la même façon, l’apparente évidence des idées fait qu’on ne les pense plus... D’où l’intérêt d’une pensée qui « torpille » ces fausses évidences, à l’instar de la démarche socratique. Mais jusqu’où ? Quand il s’agit de vivre, nous ne pouvons douter sans cesse ... Comment peut-on concilier les exigences du doute et les impératifs de l’action ? Le doute ne doit-il pas précisément servir à établir des vérités, donc à ne plus douter ? Que penser alors du scepticisme, pour qui le doute n’est pas seulement un moyen mais surtout une fin, et conduit peut-être au nihilisme ? Mais est-ce possible de sortir d’un certain scepticisme ? Y a-t-il des arguments légitimes contre lui?
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https://www.cafephilosophia.fr/sujets/le-doute-est-il-toujours-souhaitable/